Qu’est-ce qu’une addiction ?

Les addictions aux substances : Alcool, tabac, médicaments ...

La définition la plus rigoureuse de l’addiction est apportée par GOODMAN en 1990.
« Processus dans lequel est réalisé un comportement qui peut avoir pour fonction de procurer du plaisir et de soulager un malaise intérieur, et qui se caractérise par l’échec répété de son contrôle et sa persistance en dépit des conséquences négatives. »

Il existe des addictions avec ou sans consommation de substance.

Les addictions aux substances psychoactives

Une substance psychoactive est un produit qui agit sur le cerveau en modifiant l'activité mentale, les sensations, le comportement. Son usage peut entraîner une dépendance et expose à des risques pour la santé.

Les substances licites

  • L'alcool et le tabac
  • Le protoxyde d'azote
  • Les médicaments psychotropes...

Les substances illicites

  • Le cannabis sous toutes ses formes (herbe, résine, etc.)
  • L'héroïne
  • La cocaïne
  • Les amphétamines
  • Le LSD
  • Le Crack
  • La MDMA...

Les addictions sans consommation de produit (jeux, sexe, sport...)

Certaines personnes peuvent développer une addiction pour les jeux, la sexualité, le  travail, le sport, les achats compulsifs, les « écrans » (Internet, jeux vidéo…).

Les personnes concernées

Il n’existe pas de profil type de consommateurs. Les addictions touchent toutes les classes sociales et toutes les catégories d’âge, depuis l’adolescent à la personne âgée. Leurs conséquences négatives s’attaquent à toutes les composantes de la vie quotidienne : familiales, sociales, professionnelles, financières.

Les pratiques addictives mettent en jeu une personne avec ses caractéristiques psychodynamiques et familiales, dans un environnement social et culturel, face à un objet ou un produit consommé. Toutes les actions menées pour modifier ces comportements devront prendre en compte ces trois aspects.

Les différents usages

  • L'usage occasionnel

Il est caractérisé par la consommation de substances ou d'activités n'entraînant ni complication ni dommage. Ce type d'usage n'évolue pas forcément vers l'usage excessif ou la dépendance.

  • L’usage excessif

Il se caractérise par la répétition et la constatation de dommages dans les domaines sociaux (familial, conjugal, professionnel), somatiques (ivresse, cirrhose, cancer), psychiques et/ou judiciaires.

  • L’usage dépendant

Il s'exprime par un besoin compulsif du produit en dépit de la connaissance des effets néfastes sur la santé et la vie sociale.

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